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1977

Le M2 non-artistique chez Cardin

Ce projet que vous prenez ici en cours de route a déjà eu une longue histoire. Après être né chez Mermier, un agriculteur de la région d’Annemasse à la frontière Suisse, il a été très médiatisé. Il a été lancé dans le Journal Le Monde par deux annonces d’un quart de page dans la page économique par Fred Forest.

M2 non-artistique Cardin
1977

M2 non-artistique Cardin

Sommaire :

1977 Vente du M2 sous le marteau de Maître Binoche le 22 mars à Paris

Ce projet que vous prenez ici en cours de route, a déjà eu une longue histoire. Après être né chez Mermier, un agriculteur de la région d’Annemasse à la frontière Suisse, il a été très médiatisé. Il a été lancé dans le Journal Le Monde par deux annonces d’un quart de page dans la page économique par Fred Forest.

Que ce soit à cet endroit n’est nullement anodin pour Forest qui veut faire reconnaître ses actions au-delà de l'art, dans le social et le politique.  Un terrain de vingt M2 qui, divisé en parcelles donne création, selon l’artiste à 20 œuvres. Ce dernier n’a rien laissé au hasard après consultation d’un notaire, l’artiste a créé, en bonne et due forme, une SCI (Société Civile Immobilière) lui permettant en toute légalité de procéder en sa qualité de gérant, de commercialiser son terrain en le convertissant en œuvre d’art… Après de nombreuses difficultés administratives et une convocation à la Préfecture de Police, il se voit finalement devoir respecter l’interdiction de vente qu’il a montée à l’espace Cardin sous le marteau de Maître Binoche.

Mais l’artiste dont l’imagination est pleine de ressources, ne s’avoue pas vaincu et remplace au dernier moment la vente interdite du M2 artistique en la substituant par celle du M2 non artistique.

Puisque le statut de l’objet changeait il fallait simplement justifier du changement de nature de l’objet et définir un nouveau statut pour que la vente du commissaire-priseur soit légale. La chose fut faite en un tour de main puisque l’étude de Maître Binoche sise rue de la Boétie se trouvait juste au-dessus d’un commerçant de tissus, et qu’ayant décidé que le M2 non artistique serait fait de tissu j’en ai acheté sur le champ à la vendeuse pour 1 mètre, et l’ai remis à Binoche en main propre pour sa vente le lendemain…

La vente de Maître Binoche du M2 non-artistique qui est faite au 1er étage est suivie immédiatement par une conférence de presse que donnent Fred Forest et Pierre Restany au rez-de-chaussée, à laquelle vous pouvez assister dans la seconde partie de la vidéo présentée.

2022 Le M2 artistique de Fred Forest

06/10/2022
Cette « œuvre » est constituée d’une succession de faits et d’événements qui rend au premier abord malaisée la lecture dans son ensemble, compte tenu de sa complexité. Le projet démarre sous le nom du Mètre carré artistique pour se poursuivre en Mètre carré non artistique et se prolonger par l’« Appel d’offre international. Spéculation M2 artistique » publié dans la presse. De plus, notons que cette notion de « mètre carré artistique » sera le point d’amorce thématique de nombreux autres projets du Territoire du mètre carré à Anserville (à partir de 1980) au Territoire des réseaux en 1996 et sera par conséquent citée chaque fois d’une façon indépendante en fonction des dates de réalisation.
Le propos de l’artiste avec cette œuvre qui durera tout au long de sa vie, étant de créer un narratif qui selon les époques et les évolutions sociales et techniques, sera de créer sous forme de séquences des moments illustrant l’actualité au sens large du mot.

LE MÈTRE CARRÉ ARTISTIQUE
Au début de l’année 1977, Fred Forest crée une société civile immobilière dite du « mètre carré artistique »,dont les statuts sont déposés légalement devant notaire où il procède à l’ouverture d’une SCI, (Société civile immobilière) puis achète un terrain situé sur la commune de Filingues, près d’Annemasse à un agriculteur. Constitué d’une surface de vingt mètres carrés, divisée en vingt parcelles égales, il aura recours à un géomètre du cadastre pour opérer la parcellisation.
Quelques semaines plus tard, est publié dans le quotidien Le Monde daté du 10 mars 1977, un encart publicitaire intitulé « Placez vos capitaux à deux pas de la frontière suisse », avec pour objectif la mise en vente de « mètres carrés artistiques », correspondant aux parcelles inscrites au cadastre du terrain acquis par l’artiste, dans le cadre d’une vente aux enchères prévue le 22 mars 1977, à l’Espace Cardin, à Paris. Cette « œuvre » sera numérotée initialement 83 bis « M2 artistique », dans le catalogue. Le lendemain de la publication de l’offre par voie de presse, l’artiste est convoqué par les services de la répression des fraudes auprès du ministère de l’intérieur, suspecté de publicité mensongère. Un rapport est rédigé, à la demande du procureur de la République, par des brigadiers de la gendarmerie d’Annemasse qui, s’étant rendus sur les parcelles de « mètres carrés artistiques », attestent le caractère non artistique du lieu. Il ne faut pas omettre de mentionner que ce placard publicitaire a été publié à la demande de l’artiste, et non sans difficulté, non pas dans les pages à l’époque dévolue à l’art mais dans celle de l’économie afin que la transgression soit encore plus grande. Forest a dû passer plus deux ans pleins pour faire accepter sa publicité et avoir de nombreux rendez-vous avec son administrateur Jacques Sauvageot qui s’est avéré avec beaucoup d’humour être un complice très utile afin de convaincre le Directeur des rédactions opposé fermement au projet, sous prétexte qu’un journal sérieux comme Le Monde ne pouvait s’adonner à de telles fantaisies… Jacques Sauvageot me souffla à l’oreille la solution qui, selon lui, était la meilleure façon de faire fléchir les résistances du côté de la rédaction en chef. Vous devez obtenir un autre partenaire national pour faire votre action. Cela rassurera dans la maison tous ceux qui sont opposés à votre publication. Me voici donc sans entregent, parti en quête d’un parrainage. Ne pouvant une fois de plus ne compter que sur moi-même, j’ai donc eu recours nécessairement à mon imagination. J’ai démarché successivement France Soir, Le Parisien, l’Aurore, sans succès et sans résultat. J’ai donc pensé aux radios nationales où Jacques Paoli avait une émission quotidienne de forte écoute qui se nommait Carré bleu. Carré bleu et mes carrés blancs devaient fonctionner en parfaite synergie
L’affaire était dans le sac !

LE MÈTRE CARRÉ NON ARTISTIQUE
Suite à cette mise en doute de la qualité et du statut artistique de la proposition de Fred Forest, ce dernier fait connaître l’affaire par communiqué de presse, engendrant l’édition de brèves et d’articles dans les journaux généralistes et économiques, relayant la décision.
Le 20 mars 1977, sur ordre du Parquet, la Chambre de Discipline des Commissaires-priseurs interdit à Maître Binoche de procéder à la vente du « mètre carré artistique », ce qui amène Fred Forest à proposer, en remplacement, un « mètre carré non artistique » (numéroté 83 ter dans le catalogue des ventes), à savoir une pièce de tissu blanc, d’une surface d’un mètre carré, dont l’artiste précise le coût d’achat, soit cinquante-neuf francs. Ce textile fut déposé au sol à l’entrée de la salle des ventes, se faisant ainsi piétiner par les auditeurs et participants, puis fut mis en vente, pour atteindre en ultime enchère, le prix de six mille cinq cent francs.
On aura bien compris qu’au titre de l’art, Fred Forest détourne les règles que régit la loi et opère la mutation d’un terrain sans valeur au statut d’œuvre d’art. Plongeant dans l’embarras le Procureur et les gardiens de la loi devant ce cas d’espèce dont la nature échappe à leurs critères habituels. Ce faisant Fred Forest crée un événement en alertant la presse par des communiqués qui ne tardent pas à faire leurs effets car cet artiste qui travaille avec les outils de la communication moderne et non plus avec le pinceau est avant tout un producteur génial d’événements.
Cette action est prolongée quelques mois plus tard. Le 20 septembre 1977, Le Monde publie un second encart publicitaire produit par Forest, intitulé « Appel d’offre international. Spéculation M2 artistique ». Il lance un appel d’offre international, une technique financière innovante qui a permis à Antoine Riboud de devenir leader en France en s’appropriant le marché par une OPA célèbre.
Fred Forest a bien connu Antoine Riboud qui lui a rendu visite à son retour d’Algérie en banlieue Parisienne où ils avaient dû diner au sol sur un tapis, l’artiste démuni, n’ayant pas un meuble chez lui…
Bref, dans son nouvel encart dans Le Monde, l’artiste invitait, nouvelle provocation, les potentiels acquéreurs à retourner leurs promesses d’achat du montant de leur choix, avant le 15 octobre 1977. Cette annonce fut également publiée dans le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine ; une tentative de parution dans les colonnes de Newsweek, aux Etats-Unis, fut en partie avortée, la direction du journal ne saisissant pas finalement la nature, ni le statut de l’annonce soumise par Fred Forest. Une conférence de presse présentant le projet et ses différentes étapes, est organisée dans les salons de l’Hôtel Crillon le 26 octobre 1977 : les enveloppes contenant les promesses d’achat, envoyées à Maître Le Marec, huissier de justice, sont tour à tour ouvertes et annoncées au public présent. La fin de la séance sera perturbée par l’intervention inopinée d’un groupe de « punks ». Commentaires de Fred Forest : « Appropriation de l’espace de l’information aux fins de faire passer un message critique sur les pratiques de la spéculation immobilière particulièrement florissantes à cette époque-là.

Le concept de l’action entreprise ici repose sur le montage d’un dispositif visant à créer une "œuvre-information" critique. Une œuvre qui prendra forme et existence dans le corps même de la grande information, utilisant pour ce faire les supports médiatiques nationaux. L’œuvre envisagée a pour objectif premier la dénonciation des pratiques de spéculation (liée à des scandales financiers particulièrement juteux à l'époque, dont ceux de la Garantie Foncière et des frères Willot, au nombre de quatre, surnommés les Dalton) en mettant en relation parodique la spéculation dans l'immobilier avec celle qui s'effectue d’une manière aussi effrénée que joyeuse dans le marché de l'art. En vue d’être en mesure de créer cet " événement " médiatique, l'artiste met en place une stratégie de communication [...] »

Cela aux fins de donner à cet art nouveau qu’il prône, une existence non confidentielle « Le " m2 non-artistique " comme nous l’avons dit n’est qu’un vulgaire morceau de chiffon blanc, acheté le matin même, pour la somme modique de 59 FF, revendu le soir avec une plus-value énorme ! Forest avec sa démonstration nous donne " à voir " les mécanismes de la spéculation, les mettant en scène avec leur propre rituel dans le lieu social et professionnel où ils s'effectuent habituellement.

La spéculation, en tant que telle, est remise en selle dans " l'espace médiatique ". Les plumitifs et les commentateurs s’en donnent à cœur joie. Dans l’ignorance la plus totale, ils contribuent à la création d’une œuvre d’art déjà historique. Les retombées de la presse, aussi bien écrite qu'audiovisuelle, sont considérables. La transgression du prix jouant encore un rôle dynamique comme l’avait déjà été celle des autorités officielles. Du fait de la sensibilité aiguë du point de vue médiatique à la circulation et au traitement de l'information dans nos sociétés, Forest a su détourner et " subvertir ", en les investissant de l'intérieur, les médias. Les asservissant à la cause de sa démonstration, c'est-à-dire à celle de son " œuvre ".

Une œuvre que l’on peut appréhender sous forme d'une constellation d'informations que son action fait émerger par la force du dispositif et de l'événement médiatique créés. »
Propos extraits du site personnel de l’artiste : target=_new>http://www.webnetmuseum.org

Copyrigth Fred Forest / ADAGP

Sources :
Archives INA – Fonds Fred Forest : AR E ORI 00013262 INA 14 ;
AR E ORI 00013262 INA 21 ; AR E ORI 00013262 INA 30
Documents présentés : extraits du catalogue de la vente aux enchères organisée à l’Espace Cardin (mars 1977) ; compte-rendu de l’ensemble de l’action (par Fred Forest) ; certificat d’authenticité établi par Pierre Restany ; compte-rendu du déroulement de la conférence à l’Hôtel Crillon.

1977 LE MÈTRE CARRE ARTISTIQUE

ESPACE MÉDIATIQUE (presse écrite, radio, T.V.) HÔTEL LE CRILLON – ESPACE CARDIN, PARIS.
MARS-OCTOBRE 1977

CONCEPT :
Appropriation de l’espace de l’information aux fins de faire passer un message critique sur les pratiques de la spéculation immobilière particulièrement florissantes à cette époque-là.
Le concept de l’action entreprise ici repose sur le montage d’un dispositif visant à créer une "œuvre-information" critique. Une œuvre qui prendra corps et existence dans le corps même de la grande information, utilisant pour ce faire les supports médiatiques nationaux. L’œuvre envisagée a pour objectif premier la dénonciation des pratiques de spéculation (liée à des scandales financiers particulièrement juteux à l'époque, dont ceux de la Garantie Foncière et des frères Willot, au nombre de quatre, surnommés les Dalton) en mettant en relation parodique la spéculation dans l'immobilier avec celle qui s'effectue d’une manière aussi effrénée que joyeuse dans le marché de l'art.
En vue d’être en mesure de créer cet " événement " médiatique, l'artiste met en place une stratégie de communication dont l’axe s'appuie sur quatre points fondamentaux qui en constituent le socle :

  1. Création d'une société civile immobilière dans les formes légales devant notaire.
  2. Achat à la frontière suisse d'un terrain de 5m x 4m, divisé par un géomètre expert en 20 parcelles, baptisées :M2 artistiques inscrites au cadastre. Ces lopins de terre, de statut très particulier, seront " commercialisés " par la " Société civile immobilière dite du mètre-carré ".
  3. Publication dans le journal Le Monde, daté du 10 mars 1978 d'un encart publicitaire occupant un tiers de page, sous le titre : " Placez vos capitaux à deux pas de la frontière suisse ".
  4. Mise en vente d'une première tranche des "M2 artistiques" aux enchères publiques sous le marteau de Maître Jean-Claude Binoche à l'Espace Cardin au cours d'une vente d'art annuelle où sont proposés, entre autres, des tableaux de Picasso, Max Ernst, Fernand Léger, etc. Vente prévue pour le 22 mars 1977 à 21 heures.

Le lendemain de la publication de cet encart dans le journal Le Monde, Fred Forest est convoqué quai de Gesvres, dans les bureaux du service de la répression des fraudes au Ministère de l’Intérieur.
Il est interrogé longuement sur ses intentions et ses motivations, avant de se voir menacé d’une inculpation sous le chef de " publicité mensongère" en vertu de la loi Royer. Un des trois officiers de police présent lui mettant alors sous les yeux un rapport de la gendarmerie d’Annemasse, rédigé à la demande du Procureur de la République, attestant après visite du brigadier de gendarmerie et transport sur les lieux, que le terrain litigieux en question, n’avait rien, non rien, d’artistique ! L’artiste faisait alors remarquer respectueusement aux fonctionnaires de police qui l’interrogeaient qu’un gendarme n’a nullement qualité pour juger de la chose de l’art, n’étant nullement expert en ce domaine pour se prononcer.

Comme il est aisé de le comprendre toutes les conditions se trouvaient maintenant réunies pour créer l’événement et donner un véritable statut au " M2 artistique " de Fred Forest, avec la collaboration, inespérée et involontaire, d’un brigadier de la gendarmerie d’Annemasse… L’artiste au sortir du ministère de l’Intérieur se contentant, alors, d’expédier un simple communiqué aux agences de presse qualifiées. Le résultat ne se fit pas attendre : le lendemain, une avalanche d’articles dans la presse, notamment dans la presse économique.

Nouveau rebondissement jouant en la faveur de l’événement : deux jours avant la vente prévue et annoncée, la Chambre de Discipline des Commissaires-priseurs, sur l'ordre du Parquet, signifie à Maître Binoche l'interdiction de procéder à la vente aux enchères du "M2 artistique ". Devant cette décision incontournable et sans appel dans l’immédiat, Forest trouve une réplique adaptée, et propose en remplacement du "M2 artistique ", interdit à la vente, son remplacement pur et simple par le "M2 non-artistique " ! Un vulgaire morceau de tissu blanc, d’un mètre sur un mètre, qui sera acquis par un collectionneur pour le montant non-négligeable à l’époque de... 6 500 FF !

Entre temps, les Renseignements Généraux de Lyon sont chargés d'enquêter ! À cette occasion Henri Chambon de TF1 effectue le premier reportage sur le terrain. L’affaire s’étoffe. Le "M2 non-artistique " comme nous l’avons dit n’est qu’un vulgaire morceau de chiffon blanc, acheté le matin même, pour la somme modique de 59 FF, revendu le soir avec une plus-value énorme ! Forest avec sa démonstration nous donne " à voir " les mécanismes de la spéculation, les mettant en scène avec leur propre rituel dans le lieu social et professionnel où ils s'effectuent habituellement. La spéculation, en tant que telle, est remise en selle dans " l'espace médiatique ". Les plumitifs et les commentateurs s’en donnent à cœur joie. Dans l’ignorance la plus totale, ils contribuent à la création d’une œuvre d’art déjà historique. Les retombées de la presse, aussi bien écrite qu'audiovisuelle, sont considérables. Par sa sensibilité aiguë à la circulation et au traitement de l'information dans nos sociétés, Forest a su détourner et " subvertir ", en les investissant de l'intérieur, les médias. Les asservissant à la cause de sa démonstration, c'est-à-dire à celle de son " œuvre ". Une œuvre sous forme d'une constellation d'informations que son action fait émerger par la force du dispositif et de l'événement médiatique créés.

L'action du "M2 artistique ", activée par l'artiste, connaîtra des prolongements dans les mois suivants avec d’autres encarts publicitaires dans le journal Le Monde. Relancé sous forme d'un " appel d'offre international ", le "M2 artistique " connaîtra de nouvelles aventures, cette fois dans les salons de l'hôtel Crillon, réservés à l’art et la spéculation pour la circonstance.

FRED FOREST, UNE DEMARCHE RELEVANT DE L'ANALYSE INSTITUTIONELLE, DE LA COMMUNICATION ET DE L'ACTIVISME CRITIQUE QUI S'EXERCE SUR DES SUPPORTS MULTIPLES ET SE REVENDIQUE,COMME TELLE,SOUS LE NOM GENERIQUE D'ART SOCIOLOGIQUE 

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Biographie longue de Fred Forest

Fred Forest a une place à part dans l’art contemporain. Tant par sa personnalité que par ses pratiques de pionnier qui jalonnent son œuvre. Il est principalement connu aujourd’hui pour avoir pratiqué un à un la plupart des médias de communication qui sont apparus depuis une cinquantaine d’années. Il est co-fondateur de trois mouvements artistiques : ceux de l’art sociologique, de l’esthétique de la communication et d’une éthique dans l’art.

Il a représenté la France à la XIIème Biennale de São Paulo (Prix de la communication) en 1973, à la 37ème Biennale de Venise en 1976 et à la Documenta 6 de Kassel en 1977.

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