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1985

Célébration du présent

La performance dure 30 minutes. Elle consiste pour l’essentiel en un aller-retour en moto entre le Théâtre Verdi et les Studios de la T.V. Télécolore. À l’heure fixée pour le démarrage de la performance, apparaît dans le programme diffusé par Télécolore un appareil téléphonique qui s’immobilise sur l’écran après un zoom avant de la caméra.

Communication 

Salerne (IT)

Célébration du présent, Salerne
1985

Célébration du présent, Salerne

Célébration du présent

Sont présents à la performance : Derrick de Kerckhove, Natan Karczmar, Jean-Marc Philippe, Roy Ascott et bien entendu Mario Costa le commissaire.

La performance dure 30 minutes. Elle consiste pour l’essentiel en un aller-retour en moto entre le Théâtre Verdi et les Studios de la T.V. Télécolore. À l’heure fixée pour le démarrage de la performance, apparaît dans le programme diffusé par Télécolore un appareil téléphonique qui s’immobilise sur l’écran après un zoom avant de la caméra. Dans la salle du Théâtre Verdi, Forest s’installe derrière une table basse sur laquelle est disposé un combiné téléphonique. Une table basse qui fait face à cet écran. Forest, avant de s’asseoir a tracé à la craie, une ligne continue au sol. Une ligne symbolique qui relie le téléviseur à l’emplacement qu’il occupe maintenant. Lentement, Forest décroche le combiné de téléphone de son socle et frappe les touches pour l’appel d’un correspondant. Deux secondes plus tard, une sonnerie de téléphone retentit. D’évidence, à la surprise générale, il s’agit du téléphone que l’on peut voir cadré en gros plan sur l’écran du programme que Télécolore diffuse… Forest raccroche et renouvelle son geste, ce qui fait comprendre, au public présent, la relation de cause à effet. Il est seul, bien sûr, à connaître ce numéro d’appel confidentiel. Après plusieurs manœuvres du genre, quand cela est bien clair pour la majorité des personnes présentes, Fred Forest quitte la table. Le combiné non raccroché sur son socle laisse retentir d’une façon permanente la sonnerie amplifiée. Sur la partie inférieure de l’écran une annonce défilante, libellée en langue italienne, informe : " Un téléphone sonne, patientez, un homme va entrer et décrocher ! " Forest a sauté maintenant derrière un motard casqué qui emprunte dans un vrombissement assourdissant les escaliers. La voie la plus courte qui mène vers la sortie du rez-de-chaussée. Le public médusé, dans un premier temps choqué par tout le fracas induit, vient de saisir lumineusement que Forest a filé tout droit vers les studios de la télévision… afin de répondre à l’appel. Un appel qu’il a lui-même lancé ! Autrement dit, nous aurons successivement : Forest d’un côté, Forest au milieu, Forest de l’autre côté, Forest à l’extrémité du vecteur de la circulation des informations, Forest, enfin, applaudi et de retour au Théâtre Verdi ! L’apparition, entre-temps, de Forest de " l’autre côté ", décrochant le téléphone sur l’écran cathodique, procurant un double mouvement, à la fois de soulagement et… de profonde satisfaction. Le plaisir esthétique vu côté du public, n’est-il pas fait, lui-même, de ce soupçon de frustration, de cette attente, de ce besoin d’être rassuré.

Célébration du présent

ARTMEDIA, THÉÂTRE VERDI, SALERNO, ITALIE
4 MAI 1985
 
CONCEPT :

Cette performance est sans doute une des performances les plus significatives eu égard aux problématiques abordées et posées par l’Esthétique de la communication. Elle permet, en tout cas, de mettre en relief les conditions inhérentes au passage d’une esthétique de l’objet à celles d’une esthétique de la communication (une esthétique de la relation et du relationnel comme, près de trente ans plus tard, s’en avisera Nicolas Bourriaud… ). La performance " Célébration du Présent " constitue une suite de " découpages " temporels et spatiaux, mis en œuvre alternativement dans le déroulement de l’action en cours. Des circulations d’objets " physiques " et d’informations sonores et visuelles vont s’opérer, en allers-retours successifs, entre les deux lieux physiques, géographiquement déterminés de la performance. Deux lieux qui sont, en l’occurrence, le Théâtre Verdi et les Studios de Télécore, distants de cinq kilomètres environ, reliés l’un à l’autre, par des lignes téléphoniques, des ondes hertziennes, des voies de circulation urbaines et des moyens de transports divers… Ces différents vecteurs de communication vont jouer un rôle essentiel car bien que jamais présents intrinsèquement dans la performance pour le public, sous forme d’une représentation quelconque, leur présence sera néanmoins déterminante et essentielle pour leur imaginaire.

DISPOSITIF :

  • le cadre baroque de la grande salle d’apparat du Théâtre Verdi de Salerne
  • une table monumentale de marbre, sur laquelle est disposé un récepteur de télévision qui diffuse en continu le programme de Télécolore
  • comme partenaire, la chaîne de télévision Télécolore couvrant la région de Salerne, qui diffuse durant trente minutes notre programme en direct, simultanément à la performance qui se déroule dans le Théâtre Verdi
  • le réseau téléphonique régional
  • un combiné téléphonique de table, en plastique blanc, permettant une audition amplifiée, elle-même reprise sur haut-parleurs par l’intermédiaire d’une régie son
  • une table basse et une chaise
  • une motocyclette japonaise rouge de 500 cm3

La performance dure 30 minutes. Elle consiste pour l’essentiel en un aller-retour en moto entre le Théâtre Verdi et les Studios de la T.V. Télécolore. À l’heure fixée pour le démarrage de la performance, apparaît dans le programme diffusé par Télécolore un appareil téléphonique qui s’immobilise sur l’écran après un zoom avant de la caméra. Dans la salle du Théâtre Verdi, Forest s’installe derrière une table basse sur laquelle est disposé un combiné téléphonique. Une table basse qui fait face à cet écran. Forest avant de s’asseoir a tracé à la craie une ligne continue au sol. Une ligne symbolique qui relie le téléviseur à l’emplacement qu’il occupe maintenant. Lentement, Forest décroche le combiné de téléphone de son socle et frappe les touches pour l’appel d’un correspondant. Deux secondes plus tard, une sonnerie de téléphone retentit. D’évidence, à la surprise générale, il s’agit du téléphone que l’on peut voir cadré en gros plan sur l’écran du programme que Télécolore diffuse… Forest raccroche et renouvelle son geste, ce qui fait comprendre, au public présent, la relation de cause à effet. Il est seul, bien sûr, à connaître ce numéro d’appel confidentiel. Après plusieurs manœuvres du genre, quand cela est bien clair pour la majorité des personnes présentes, Fred Forest quitte la table. Le combiné non raccroché sur son socle laisse retentir d’une façon permanente la sonnerie amplifiée. Sur la partie inférieure de l’écran une annonce défilante, libellée en langue italienne, informe : " Un téléphone sonne, patientez, un homme va entrer et décrocher ! " Forest a sauté maintenant derrière un motard casqué qui emprunte dans un vrombissement assourdissant les escaliers. La voie la plus courte qui mène vers la sortie du rez-de-chaussée. Le public médusé, dans un premier temps, choqué par tout le fracas induit, vient de saisir lumineusement que Forest a filé tout droit vers les studios de la télévision… afin de répondre à l’appel. Un appel qu’il a lui-même lancé ! Autrement dit, nous aurons successivement : Forest d’un côté, Forest au milieu, Forest de l’autre côté, Forest à l’extrémité du vecteur de la circulation des informations, Forest, enfin, applaudi et de retour au Théâtre Verdi ! L’apparition, entre-temps, de Forest de " l’autre côté ", décrochant le téléphone sur l’écran cathodique, procurant un double mouvement, à la fois de soulagement et… de profonde satisfaction. Le plaisir esthétique vu côté du public, n’est-il pas fait, lui-même, de ce soupçon de frustration, de cette attente, de ce besoin d’être rassuré et de vérifier des hypothèses, qui trouvent soudain libération dans un indice ultime qui lui est offert en quelque sorte sur un plateau ?
À travers cette performance, Fred Forest cherche à nous communiquer une certaine " perception " sensible du temps et de l’espace dans la relation complexe qu’entretiennent ces deux concepts quand ils sont liés aux NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication). Une relation d’autant plus complexe qu’elle met en jeu, ici, des médias et des situations qui s’hybrident, se superposent, se croisent, à travers un système que l’artiste élabore et s’applique à mettre en œuvre. Et qui, chargé de cette intentionnalité, vise à convoquer notre plaisir et sa conscience, en s’efforçant d’" inventer " des formes inédites de REPRÉSENTATION. Des formes qui puissent, le cas échéant et dans le meilleur cas, nous rendre compte de notre " relation au monde ", dans le contexte et l’environnement qui sont aujourd’hui les nôtres, ici et maintenant.
Présents dans le public : Robert Adrian, Roy Ascott, Eric Gidney, Nartan Karczmar, Tom Klinkowstein, Mit Mitropoulos, Jean-Marc Philippe, Derrick de Kerckhove, René Berger, Abraham Moles.

" Célébration du Présent ", + - 0, Bruxelles, 1986.

08-06-1985 Il Mattino - Artmedia
08-06-1985 Il Mattino - Artmedia

 

1985 Il Giornale di Napoli
1985 Il Giornale di Napoli

L’art planétaire de Fred Forest

Derrick DE KERCKHOVE ( Toronto, juillet 1993 )
Directeur du Programme Marshall Mac Luhan de l'Université de Toronto.

Depuis les années 1970, où j'ai rencontré Fred Forest en présence de Marshall Mac Luhan qui s'intéressait à sa pratique artistique, je n'ai cessé de le croiser ; que ce soit à São Paulo, Berlin, Salerne… ou encore sur son propre " Territoire " à Anserville ! Forest a compris, un des premiers, que les média ne sont pas des fins en eux-mêmes. Comme si l'électricité pouvait remplacer la peinture, ou comme si pour Nam June Paik il suffisait d'empiler des postes de télévision pour faire une œuvre… L'ennui profond qu'inspirent souvent les productions du vidéo-art et des installations utilisant les boîtes ou les contenus de la vidéo tient, précisément, à ce que le public est, la plupart du temps, exclu de l'expérience. Le mérite de Forest c'est d'avoir été un précurseur dans le domaine d'une interactivité introduite dans le champ de l'art.

Dans un premier stade à travers l'art sociologique, mettant en œuvre la participation physique des publics, dans un second avec la notion de dispositif technologique, largement utilisé dans l'Esthétique de la Communication.

La sensibilité de Forest n'est pas plastique, mais plutôt neurologique. Ancien employé des Postes en Algérie, il retient de ce métier une connaissance empirique et intuitive des réseaux. En un sens, l'œuvre du facteur Forest est aussi déroutante que celle du facteur Cheval, mais elle est beaucoup plus exigeante. Cheval bâtissait sa maison de rêve, lieu fixe, refuge pour oublier ses randonnées postales. Ce n'est pas avec des coquillages que Forest construit son univers, mais avec les sons qu'ils contiennent et dont on dit qu'ils font écho aux murmures de l'océan.

À Salerne (I), l'écho de l'océan électronique était rythmé par la tonalité répétitive et lancinante du téléphone italien. Les sonneries nationales ont des voix qui leurs sont propres. Qui reflètent peut-être, pour chaque pays, un certain état d'esprit. Le téléphone canadien a des modulations bureaucratiques. Sept petites notes synthétisées précèdent de légers vrombissements qui signalent, impérativement, qu'on ne veut pas perdre de temps. Certains téléphones de campagne, dans des pays lointains (et de plus en plus rares…) témoignent au contraire par leur langueur traînante qu'on dispose de tout le temps nécessaire… Lors de l'expérience de Forest, réalisée à Salerne, utilisant à la fois la télédiffusion et le réseau téléphonique, nous étions une trentaine de participants médusés par la double fascination de l'écran cathodique et la sonnerie incantatoire du téléphone. Les yeux braqués sur un écran au cours d'une émission régionale, où il ne se passe rien d'autre qu'un appareil téléphonique en gros plan qui sonne ! Sans doute Forest en mettant en œuvre son dispositif avait-il pour but de créer en nous un phénomène de tension qui devait trouver à produire du plaisir, par sa propre clôture. Mais Forest avait déjà disparu de la salle de performance, enfourchant une motocyclette qui le propulsait vers les studios de la T.V. Avec le coup de téléphone de Salerne, comme dans tant d'autres animations de son cru, Forest manipulait plusieurs réseaux en interaction : réseau téléphonique, télévisuel et routier. La motocyclette, outre sa puissante valeur dramaturgique et rituelle servait à la fois de relais et de parodie mécanique pour les contacts électroniques. Il montrait, par-là, la superposition des ères électroniques et mécaniques… Sa personne physique se rendait là où sa présence " technique " s'était déjà longtemps virtualisée auparavant.

Comme Spiderman, Forest avait adroitement tissé une toile d'araignée électronique. Ce faisant, il répétait le geste du technicien ou de l'industriel qui s'équipent d'un système approprié à leurs besoins. Forest en jouant sur un registre sensoriel endossait dans cette démonstration le rôle double d'initiateur et de modèle. Il se proposait comme le point modulaire, module neuro-technologique, par où passent les corrélations techniques et biologiques. Ce rôle modulaire vous le jouez, sans vous en rendre compte, chaque fois que vous saisissez le combiné téléphonique, que vous regardez la télé ou que vous écoutez la radio, vous devenez automatiquement, le relais physiologique de diverses interactions techniques de ces puissants outils environnementaux qui participent désormais de la façon la plus intime à notre existence. Que pouvons-nous apprendre d'une expérience comme celle du coup de téléphone de Salerne ? Comment fonctionne le téléphone ? la motocyclette ? la télévision ? Non, ce que nous apprenons, c'est comment ces différentes extensions de notre corps et de notre système nerveux sont coordonnées à notre usage. Nous croyons à tort que nous sommes les " contenus " de cet environnement technique. Nous projetons sur le nouveau monde électronique le cadre spatio-temporel que nous a légué notre tradition alphabétisée. Ce que Forest essaie de nous faire comprendre en nous obligeant à passer par des expériences singulières, c'est que nous sommes les " contenants " de ces médias, de la même manière que nous contenons notre propre système nerveux et, autant que possible, notre propre psychologie.

Quelque chose est donc en train de changer dans notre manière d'être au monde. C'est précisément la tâche de l'art de nous tirer de notre propre torpeur.

Ce qu'on entend par l'esthétique de la communication, c'est l'expression artistique d'un projet : celui d'explorer les limites et les formes des moyens de communication dans leurs implications psychologiques et sociales pour les introduire dans l'image que nous nous faisons de nous-mêmes. Évidemment, point n'est besoin, pour cela, de se cantonner dans le fétichisme des nouveaux moyens techniques dont nous disposons.

Pourtant, si l'esthétique des communications tend à favoriser l'exploration des médias, et particulièrement celle des médias électroniques plutôt que typographiques, c'est parce que c'est là qu'il y a toujours du nouveau, de l'incompris, de l'insenti. D'autre part, ce sont précisément ces médias qui ont réintroduit des problèmes d'esthétique, c'est-à-dire de sensation et de perception, dans un univers encore dominé par des problèmes de représentation, d'abstraction et de conceptualisation. L'écriture, ça devrait être évident et connu de fond en comble, a désensorialisé et fragmenté la communication humaine. C'est la seule technologie de communication qui ait atteint ce degré d'abstraction, exception faite, peut-être, de certaines utilisations de l'ordinateur qui, par bien des endroits, est son équivalent électrifié. Tous les autres médias commencent par s'adresser aux sens avant de communiquer le sens.

A l'égard de la communication en général, et des techniques nouvelles en particulier, le rôle de l'art n'est pas épisodique, mais central. En effet, la technicité de ces médias et leur utilisation par le marché et par le pouvoir, comportent des finalités qui ne laissent qu'une marge étroite de choix aux gens qui sont impliqués, les administrateurs comme les administrés. Il n'y a pas de jeu là où les enjeux sont réglés d'avance.

L'essentiel, c'est que le dispositif soit organisé de telle façon qu'il réussisse à inviter ceux qu'il engage à percevoir autrement les rôles et les fonctions des moyens qu'ils manipulent, eux-mêmes ou leurs semblables dans des circonstances ordinaires. L'esthétique de la communication n'est pas une théorie - bien que certains puissent être tentés de la réduire à cela - mais c'est une pratique. Elle ne produit pas des objets, mais elle agence des relations. Elle s'inscrit dans une dimension temporelle, tant dans le geste que dans le reflet ponctuel que ce geste donne à la situation dont il est le contemporain. Ce qui est révélateur, c'est que la plupart des artistes de la communication n'ont souvent, en réalité, rien à communiquer. Il leur suffit de constituer des réseaux et des interactions diverses de telle sorte que ce soit l'utilisateur lui-même qui soit chargé du contenu. Il y a deux principes de base qu'il faut envisager pour comprendre cette esthétique nouvelle ; d'une part, que le contenu réel de ses œuvres et performances est l'usager du réseau ; d'autre part, que la galerie ou le musée idéal de ces activités artistiques est l'espace des ondes et des communications.

Un grand nombre d'artistes, utilisant les nouvelles technologies, pensent que nous avons changé. C'est cela qui les intéresse et qu'ils veulent exprimer. Nous avons commencé à changer très rapidement depuis Cézanne. Nous avons été invités par lui, et par ceux qui ont suivi les voies d'exploration qu'il avait ouvertes, à changer notre manière de regarder les choses. Avec la peinture abstraite, nous nous sommes aperçus que nous pouvions susciter en nous des états de sensibilité qui n'avaient plus grand-chose à voir avec le primat de la figuration. Nous n'avions plus tellement besoin de significations pour éprouver des sensations et même des idées. Nous pouvions passer à côté des définitions, des explications, sans perdre bénéfice d'une interaction complète avec l'œuvre.

Voir autrement ? sentir autrement ? Mais voir quoi et sentir comment ? Ce n'est pas mon intention de me substituer à ce qu'en traduisent un Forest, un Rokeby ou un Roy Ascott. Tout ce que j'avance, ici, relève de mon propre sentiment sur ce qui m'apparaît comme urgent aujourd'hui. C'est pour cela que j'insiste et vous livre ce qui pour moi constitue les fondements d'une esthétique de la communication. Je crois que cette forme d'art nous invite à percevoir le monde au cœur même de notre sphère psychologique, globalement, plutôt que selon les fragments offerts à chacun de nous par des circonstances individuelles. Il nous invite à modifier notre perception, cognitive sans doute, mais surtout sensorielle de notre propre image et la conscience que nous en avons, pour l'élargir aux dimensions auxquelles les nouveaux médias nous donnent accès.

Note
(I) Performance : " Célébration du Présent ", " ARTMEDIA ", Théâtre Verdi, Salerno, Italie, 4 mai 1985.

 

Biographie longue de Fred Forest

Fred Forest a une place à part dans l’art contemporain. Tant par sa personnalité que par ses pratiques de pionnier qui jalonnent son œuvre. Il est principalement connu aujourd’hui pour avoir pratiqué un à un la plupart des médias de communication qui sont apparus depuis une cinquantaine d’années. Il est co-fondateur de trois mouvements artistiques : ceux de l’art sociologique, de l’esthétique de la communication et d’une éthique dans l’art.

Il a représenté la France à la XIIème Biennale de São Paulo (Prix de la communication) en 1973, à la 37ème Biennale de Venise en 1976 et à la Documenta 6 de Kassel en 1977.

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